La PROPOSITION DE LOI visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile a été votée à l’unanimité par l’Assemblée Nationale et doit être examinée au Sénat.
Elle vise à renforcer la sensibilisation des consommateurs « sur l’impact environnemental de la mode éphémère », à instaurer un système de bonus-malus pour les entreprises textiles, et l’interdiction de la publicité pour les marques relevant de la fast fashion.
Si ce texte est adopté, la France deviendra « le premier pays au monde à légiférer pour limiter les dérives de l’ultra fast fashion », selon le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
C’est un bon début !
Juste pour info… Quel est le coût environnemental ?
La fast fashion serait responsable d’environ un tiers du transport aérien de marchandises dans le monde et l’industrie textile représenterait 5 à 10 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Elle pourrait atteindre 26% à l’horizon 2050 selon l’ADEME (Agence de la transition écologique).
Alors oui, cette loi est une bonne nouvelle, mais il est certain qu’une communication responsable doit être instaurée à tous les niveaux pour créer véritablement un nouvel imaginaire pour les jeunes générations et tous ceux qui deviennent addicts à cette fast fashion via notamment les matraquages des réseaux sociaux.
À suivre.
Sources : Le Figaro, Les Echos, Le HuffPost, Jean-Marc Jancovici,
Proposition de loi : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b2129_proposition-loi#_ftn5
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